Ce n’est un secret pour personne : la perte de cheveux touche aussi bien les hommes que les femmes. Mais lorsqu’il s’agit d’évoquer les procédures de greffe de cheveux, la conversation tourne souvent autour des hommes. En réalité, la chirurgie capillaire chez les femmes semble encore faire l’objet d’un tabou. C’est ce qu’a vécu Sonja van der Berg, 33 ans, qui a reçu une greffe de cheveux pour modifier l’apparence de ce qu’elle considérait comme un front proéminent et une ligne de démarcation élevée. Elle a parlé de sa propre intervention pour montrer aux autres femmes « qu’il n’y a pas à avoir honte ». D’où vient cette honte et pourquoi persiste-t-elle ? Lisez la suite pour le savoir !
La chute des cheveux chez la femme
S’il existe de nombreuses causes de perte de cheveux chez les femmes, la calvitie féminine est la plus fréquente. Elle se caractérise par un amincissement progressif des cheveux sur le dessus et l’avant du cuir chevelu. On pense qu’elle est due à une combinaison de facteurs génétiques, hormonaux et de vieillissement.
Il existe d’autres types de perte de cheveux chez la femme. L’alopécie de traction résulte du stress et de l’endommagement des cheveux, généralement parce qu’ils ont été trop serrés pendant de nombreuses années par des coiffures qui ne pardonnent pas. Les queues de cheval et les chignons n’en sont que deux exemples.
Les femmes perdent également leurs cheveux après l’accouchement et à la ménopause. Il peut s’agir d’une forme d’effluvium télogène, qui est une perte de cheveux provoquée par le stress et l’anxiété. Souvent, ces différents types de perte de cheveux sont temporaires et les cheveux repoussent. Dans certains cas, cependant, vous pourriez vous retrouver avec une chevelure plus mince et moins luxuriante.
Pour certains types de perte de cheveux, la greffe de cheveux peut être une option viable. Pourtant, non seulement les femmes ne sont pas aussi nombreuses que les hommes à demander une greffe, mais il leur est même difficile d’aborder le sujet. Pourquoi donc ?
Pourquoi ce tabou ?
De nombreuses questions sociales et culturelles expliquent pourquoi les cheveux sont souvent au cœur de l’identité d’une femme. Il faudrait une thèse d’une longueur épique pour les expliquer. Pour aller droit au but, la santé des cheveux d’une femme est étroitement associée aux notions de jeunesse, de fertilité et d’attirance sexuelle. Parler de la chute des cheveux revient donc, pour de nombreuses femmes, à évoquer leur propre déclin.
Au-delà de ces questions émotionnelles, il existe d’autres préoccupations plus pratiques. Certaines d’entre elles sont liées aux aspects techniques de la procédure capillaire. Lors d’une transplantation d’unités folliculaires (FUT) traditionnelle, une bande de cheveux est prélevée sur le site donneur, ce qui laisse une cicatrice linéaire. Cela peut être problématique pour les femmes qui ne veulent pas avoir de cicatrice visible.
De plus, le fait de devoir se raser le crâne en prévision d’une greffe de cheveux dissuade souvent les femmes de s’engager dans cette voie. Il est plus facile pour un homme de continuer à vivre sa vie avec un crâne rasé que pour une femme.
Est-ce que ça change ?
La réponse courte est oui, mais lentement. Un changement s’est opéré ces dernières années : de plus en plus de femmes parlent de leur expérience de perte de cheveux et cherchent des solutions, y compris des procédures de transplantation capillaire. Des célébrités telles que Kylie Jenner, Naomi Campbell et Jennifer Aniston ont parlé ouvertement de leurs problèmes de perte de cheveux et des procédures qu’elles ont suivies pour y remédier. Cela a contribué à briser une partie de la stigmatisation entourant les greffes de cheveux chez les femmes.
Les progrès technologiques en matière de greffe de cheveux ont également contribué à cette évolution. La chirurgie capillaire par extraction d’unités folliculaires (FUE) a remplacé la FUT en tant que technique de transplantation privilégiée. Avec la FUE, des follicules pileux individuels sont prélevés sur le site donneur (généralement à l’arrière ou sur les côtés de la tête) à l’aide d’un petit appareil manuel. Les cicatrices sont donc moins visibles. Il n’est plus nécessaire de se raser entièrement la tête pour une greffe ; de plus en plus souvent, la chirurgie capillaire est pratiquée avec un rasage partiel.
Rien de mieux que les résultats probants ; les résultats exceptionnels que l’on peut obtenir aujourd’hui grâce à une greffe de cheveux motivent de plus en plus de femmes à se lancer dans cette voie. Et, en plus des avantages physiques d’une greffe de cheveux, il y a aussi des avantages sur le plan émotionnel. De nombreuses femmes ayant reçu une greffe de cheveux déclarent se sentir plus confiantes et plus sûres d’elles après l’opération. Elles n’ont plus à se soucier de cacher leurs cheveux clairsemés ou de se sentir gênées dans leurs relations sociales.
Dernières remarques
La greffe de cheveux n’est pas une solution rapide contre la perte de cheveux. Plusieurs mois peuvent s’écouler avant de voir les résultats complets de l’intervention, et les patients doivent s’engager à suivre les instructions de soins postopératoires pour garantir la réussite de l’opération. La greffe ne convient pas à tout le monde, c’est pourquoi vous devez consulter un spécialiste du cheveu expérimenté pour déterminer si la procédure vous convient.
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